19 journalistes sur la trentaine sélectionnée et formée ont tenu jusqu’au bout du processus. Les objectifs fixés par Jade ont été atteints à 95%.
Président de l’association Caractères Sans Frontières et ancien journaliste à Ouest France, Louis Le Meter pense qu’il est important que la collaboration entre les journalistes, d’une part, les avocats, les défenses des droits humains, les agents et officiers de police judiciaire et les magistrats, d’autre part, soient maintenus. Relecteur des articles de la presse écrite dans le cadre du projet Presse libre pour promouvoir les droits, il trouve que les journalistes impliqués ont été professionnels. Et ces journalistes leur, témoignent de leur reconnaissance à l’endroit de Louis Le Meter.
C’est notamment le cas de Prince Nguimbouis, auteur de nombreux article en presse écrite dansé cadre du dit projet. Dans le cadre du projet “Une presse libre pour promouvoir les droits humains (PLPDH)”, Il est à indiquer que 19 journalistes sur la trentaine sélectionnée et formée ont tenu jusqu’au bout du processus. Les objectifs fixés par Jade ont été atteints à 95%. Soulignons aussi que sur 2822 pages de journaux dépouillés, 39 ont traité de la question des droits humains : soit un pourcentage de 1,4%. En 2020, on a enregistré 34/5144 pages : soit 0,5%. En 2022, 27/2804 pages ont été consacrées aux droits humains. Soit 1%. En radio, les chiffres ont également évolué.
En 2020, 116/3910 minutes ont permis d’atteindre un pourcentage de 2,96% contre 144/4110 minutes en 2022 pour les journaux parlés : soit 3,5%. En 2023, on a atteint les 157/4123 minutes dans les journaux parlés : soit un bond de 3,8%.
Globalement, l’implication des médias en 2023 a cru pour être de +0,3% par rapport à 2022 et de +0,44% par rapport à 2020.
En rappel, notons que c’est suite aux initiatives de Journalistes en Afrique pour le développement/ Jade, des échanges d’expériences de bonnes pratiques de synergies entre les journalistes et les acteurs (autorités administratives, forces de l’ordre, magistrats, avocats, OSC) pour la protection des droits humains se sont multipliés depuis avril 2020 dans le cadre de la mise en œuvre du projet Presse libre pour promouvoir le Droits Humains (PLPDH). Cette initiative est pilotée par Jade Cameroun avec le soutien financier de l’Union Européenne/Eu et avec la collaboration de l’Association des journalistes pour les droits humains/Judh dirigées par Me Victor Lontsi et Caractères Sans Frontières, une association de droit français, conduite par Louis Le Meter, ancien journaliste Grand Reporter à Ouest/France.
Coordonnateur de Jade, Etienne Tassé fait savoir qu’au cours de ses années, lui et ses collaborateurs ont travaillé ensemble pour renforcer les médias sur le journalisme fondé sur les droits humains et pour sensibiliser les autres acteurs impliques dans la protection des droits humains. Selon lui, les résultats des trois enquêtes sur la place des informations droits humains dans les médias nous apportent des éclairages essentiels. Le coordonnateur de Jade envisage témoigne que diverses activités menées sous l’impulsion de cette organisation ont jeté les bases dune collaboration fructueuse entre journalistes d’une part, et d’autre part, les détenteurs des information sensibles que sont les magistrats, les gendarmes, les policiers, les militants de défense des droits humains et les avocats.
Après Bafoussam, le 05 décembre 2023, l’équipe de Jade s’est déportée respectivement à Garoua et Yaounde. C’est donc à Douala qu’Etienne Tassé et ses collaborateurs ont organise le 29 décembre dernier, l’atelier de clôture du Projet Presse libre pour promouvoir les droits humains(PLPDH). Ceci passe, comme lors de l’atelier de Bafoussam, par l’adoption des certains nombres de recommandations par les participants. Il s’agit, entre autres, de l’impartialité dans la gestion des Hommes par toutes les parties, la multiplication des séances de recyclage multi-acteurs, la mise de la bonne information à la disposition du journaliste, la sensibilisation des populations sur les droits humains à travers les multiples campagnes et le déploiement de diverses administrations publiques sur les différents réseaux sociaux pour faciliter l’accès du grand public a l’information. Plusieurs facteurs entravent de plus en plus, la liberté de la presse au Cameroun. Malgré cela, nombreux sont les médias qui continuent de traiter l'information de manière professionnelle. C'est pour encourager ces derniers, que l'association des journalistes JADE Cameroun, a lancé le concours baptisé "Top 3 des médias ". La cérémonie de remise de prix aux différents lauréats, a eu lieu le 15 septembre 2023 à Douala.
Guy Modeste DZUDIE(JADE)