Pendant trois ans, 2020-2023, les professionnels de la télévision, de la radio, de la presse écrite et des médias Web ont été outillés sur les textes qui encadrent les droits humains. Des articles ont été rédigés ; des résultats positifs ont été enregistrés. L'atelier de clôture a eu lieu le 28 décembre à Douala.
Ils sont plus d'une vingtaine de journalistes et d'acteurs impliqués dans la protection et la défense des droits humains à avoir pris part à “l'atelier de restitution marquant la clôture du projet de renforcement des médias sur le journalisme basé sur les droits humains” dans le cadre d’une “Presse Libre pour Promouvoir les Droits Humains (PLPDH)”.
Globalement, on retient au lendemain des derniers que les journalistes sont davantage impliqués dans la promotion des droits humains. Les résultats présentés par le coordonnateur du projet, Étienne Tasse, ont été mis à la disposition des participants.
Il ressort entre autres, de la présentation du coordonnateur, que 63% des journalistes formés en moyenne ont bénéficié d'un accompagnement professionnel : 82% en presse écrite, 33% en radio, 100% en télé et 50% pour le médias Web.
90% des radios et télévisions du projet des reportages sur les DH ; 28 organes de presse ont été renforcés sur le marketing des médias ; 13 avocats l'ont été pour ce qui est de la liberté de la presse et des droits humains ; une plateforme numérique a été créée ; 11 ateliers de concertation multi acteurs ont été organisés : Douala (2), Yaoundé (3), Bafoussam (3) et Garoua (3).
Performances
Le projet “Une presse libre pour promouvoir les droits humains (PLPDH)” en presse écrite a enregistré sur 2822 pages de journaux dépouillés, 39 ont traité de la question des droits humains : soit un pourcentage de 1,4%. En 2020, on a obtenu 34/5144 pages : soit 0,5%. En 2022, 27/2804 pages ont été dédiées aux droits humains. Soit 1%.
En radio, en 2020, 116/3910 minutes ont permis d'avoir de 2,96% contre 144/4110 minutes en 2022 pour les journaux parlés : soit 3,5%. En 2023, on se situe à 157/4123 minutes dans les journaux parlés : soit un plus de 3,8%.
Pour ainsi dire, les médias en 2023 ont un peu plus travaillé sur les DH pour croître de +0,3% par rapport à 2022 et de +0,44% par rapport à 2020.
Champs des violations des droits humains
Le contexte politique actuel a ouvert le champ aux violations des droits humains en ce qui concerne les journalistes et les avocats “qui peuvent être mis dans le même sac”, les civils comme dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, les femmes et les enfants, noyé Louis Le Meter de Caractère Sans Frontières (CSF) qui réunit de nombreux journalistes.
Le journaliste français s’est par ému de la faible implication des femmes dans le projet. Du reste, il a dénoncé les atteintes aux d'exercer des professionnels des médias.
Au final, l'atelier de clôture a permis aux participants de baliser le chemin pour davantage impliquer les média dans la promotion et la protection des droits humains.
Hervé Ndombong